Il se trouve régulièrement des prophètes pour annoncer l'apocalypse imminente du référencement naturel. Autrefois, c'était les liens sponsorisés qui étaient censés tuer le référencement. Puis ce furent les améliorations sucessives des algorithmes des moteurs. Puis la personnalisation des résultats. Aujourd'hui, ce serait pour certains la recherche universelle prônée par Google et Ask...

S'il y avait une révélation à faire ("révélation" étant le sens original de "apocalypse" après tout), c'est que le référencement n'est pas prêt de disparaître : les pratiques peuvent être amenées à évoluer, mais tant qu'il y aura des outils de recherche et un interêt à y figurer, il y aura des gens pour analyser le fonctionnement de ses outils et travailler à l'amélioration de la visibilité des sites dont ils ont la charge.

Les moteurs agrègent les contenus de divers bases de données ? Les référenceurs travailleront alors en parallèle sur ces différentes bases. En fait c'est déjà le cas. L'optimisation des vidéos pour le référencement est déjà possible par le tagging et par des systèmes de meta données comme Media RSS. Il est possible depuis longtemps déjà de travailler sur la visibilité des images grâce à l'attribut alt et aux noms de fichiers. RSS s'indexe facilement. Quand aux actualité, l'optimisation se fait surtout par le contenu. Bref, peu importe le contenu, il est toujours possible de travailler sur sa trouvabilité.

La seule chose qui pourrait tuer le référencement : la disparition de son ecosystème, c'est à dire les outils de recherche. Hypothèse improbable...