Dans mon précédent billet, je constatais que comparé aux moteurs de recherche traditionnels et au reste du Web 1.0, les sites 2.0 n'apportaient finalement que très peu de trafic . Mais la quantité n'est pas tout. Ce que l'on n'obtient pas en quantité, peut-être l'obtient-on en qualité ?

J'ai me suis donc interessé aux différents indicateurs susceptibles de refléter l'interêt des visiteurs et donc la qualité du trafic : le nombre moyen de pages vues par visite, le temps moyen passé sur le site, et le pourcentage de visites à une page. L'échantillon est le même que lors du billet précédent.

Qu'observe-t-on ? Les visiteurs en provenance des sites 2.0, signalés en rouge sur les graphes, ont tendance à consulter un plus grand nombre de pages, et passent en général plus de temps sur le site (ce qui est logique puisqu'il visitent plus de pages). Le taux de rebond est également inférieur pour ces visiteurs. On peut donc légitimement penser que ce trafic est un peu plus qualifié que la moyenne, même si l'écart n'est pas gigantesque.