L'écriture pour les utilisateurs et pour les moteurs serait-elle en passe de devenir la nouvelle "hype" du référencement en 2007 ? C'est bien possible...

On ne peut que constater que les signaux se multiplient : des tables rondes sont organisées sur le sujet, des agence publient des livres blancs sur la relation entre référencement et contenu, la blogosphère en discute ici et (et aussi ici), et Abondance consacre même dans sa lettre d'information une série d'articles à l'écriture pour les moteurs.

Cet interêt soudain pour le contenu est bienvenu. L'aspect éditorial du référencement a en effet été, et reste encore très souvent négligé. Certains s'inquiètent, parfois à juste raison, des possibles effets de bord de cette popularisation de l'optimisation par le contenu : pour les journalistes, les contraintes de l'écriture web peuvent être ressenties comme une atteinte à leur créativité. Pour les observateurs du monde du référencement, il n'est pas exclu que l'on assiste à un développement du "contenu pour le contenu", qui ne serait finalement qu'une nouvelle forme de spam. Cela est possible.

Mais les plus malins auront compris qu'un contenu rédigé avec soin est gagnant sur tous les plans : utilisabilité, efficacité de la communication, et référencement. Il faut aussi voir au delà des contraintes : un écrit original dans la forme peut parfois avoir un potentiel de visibilité plus grand qu'un écrit strictement descriptif, par les liens spontanés qu'ils va générer. Bien assimilées, les contraintes deviennent ainsi des opportunités...