Il semble que beaucoup de référenceurs ne se reconnaissent pas dans les salaires annoncés par l'étude SEOcamp. Ces salaires sont-ils représentatifs de ceux pratiqués dans votre société ?

"1ère Position vient de se munir d’une politique RH digne des grands groupes internationaux. Les grilles salariales ont été revisitées substantiellement, les commissions valorisent les niveaux de performances sans compter les nombreux avantages annexes qui viennent récompenser tous les salariés. A titre d’exemple, les salariés de 1ère Position bénéficie de 24 jours de RTT. En d’autre terme le package global proposé chez 1ere Position est loin d’être ridicule. Un collaborateur expérimenté se retrouve aisément dans la fourchette de l’étude.

Ensuite, tout dépend de la définition donnée au salaire dans cette étude. Ce qu’elle inclue réellement puisque de nombreuses variables sont à prendre en compte en la matière. Par exemple, des agences vont privilégier un fixe plus élevé avec une part variable bien plus faible dans la rémunération (voire pas de variable), d’autres vont proposer un fixe plus faible et une part variable plus importante. De plus, on omet souvent dans le calcul du salaire global, les avantages divers, tels que le nombre de jours de RTT, tickets restaurants, mutuelle, plan d’intéressement, commissions, etc. et qui peut augmenter substantiellement le pouvoir d’achat au-delà du fixe.

Pour expliquer le décalage, il peut également exister des différences de rémunération entre les entreprises en région parisienne et en province ce qui généralement correspond à des écarts de cout de la vie standard. Tout comme les salaires chez l’annonceur, généralement prêt à payer plus cher les référenceurs versus les agences, qui jouent souvent le rôle de centre de formation.

Bon à savoir également : une entreprise exprime toujours les rémunérations en BRUT, quand les salariés regardent, et c’est logique, le salaire en NET. La différence ? Environ 22%...

L’étude manque de précisions sur ces sujets mais elle a le mérite d’exister et de proposer une première tendance qui montre quoi qu’il en soit que les référenceurs sont de plus en plus recherchés et que les salaires évoluent dans ce domaine d’année en année, comme c’est d’ailleurs le cas chez 1ère Position..."

Les sociétés de référencement et annonceurs peinent à recruter, ce qui est à priori favorable aux référenceurs. Or de nombreux référenceurs se plaignent semble-t-il de rémunérations basses. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

"Il est vrai que le secteur fait face à une pénurie de référenceurs qualifiés ce qui génère une à une guerre des prix en prestation de référencement naturel. Ce dernier facteur n’est pas favorable à ce que de meilleurs salaires soient proposés dans certaines agences qui ont tendance à tirer le marché vers le bas, y compris en terme de rémunérations. Finalement, peu d’agences sont capables de proposer le niveau de rémunérations indiquées dans l’étude, et celles qui le peuvent privilégient les profils très expérimentés et externalisent très souvent des fonctions dans les pays francophones à bas couts salariaux. 1ère Position se positionne différemment.

Comme ces profils sont rares, les agences doivent d’abord former leurs collaborateurs ce qui implique des salaires plus faibles pour débuter".

Pour finir, recrutez-vous actuellement ? Quels profils ?

"Nous renforçons nos agences de Paris et de Lyon ce qui nous amène à recruter actuellement des référenceurs et commerciaux expérimentés. Pour plus d’infos, rendez-vous sur notre site".

(accéder au reste des interviews)